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couvre-lit


Image - couvre-lit
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Musée des maîtres et artisans du Québec
Tous droits réservés.
Nom de l'objet : couvre-lit
Catégorie de l'objet : Ameublement
Sous-catégorie de l'objet : Literie
Matériaux : fibre, coton
fibre, lin ?
teinture, garance
Technique de fabrication : piqué
tissé
imprimé
assemblé
cousu
Numéro d'accession : 1984.42.1
Nom de la collection : collection permanente
Pays d'origine : France
Culture : français
Date de début de production : 1800 po
Date de fin de production : 1825 an
Période : 19e siècle
Description : Le couvre-lit est constitué de deux laizes de tissu de coton imprimé bichrome, sur lesquels figurent des dessins violine rehaussés de blanc cassé. Ils représentent des guirlandes végétales, dominées par des raisins, des poires et des pommes, et encadrant des scènes familiales de vie quotidienne qui se répètent en frises. Les laizes ont été cousues de façon perpendiculaire, de sorte que les dessins ne sont pas dans le même sens.
Commentaires : La toile de Jouy est née à Jouy-en-Josas, dans les ateliers d'impression sur tissu de la manufacture fondée en 1759 par Christophe-Philippe Oberkampf. Jeune industriel d'origine allemande, ce dernier a choisi cet emplacement car la pureté des eaux de la Bièvre est propice au lavage des toiles. Le terme de toile de Jouy désigne aujourd'hui des tissus bichromes, généralement écrus avec des dessins de couleurs. Pourtant, la fabrique produisait également des tissus dont les tonalités étaient inversées ainsi que des tissus polychromes. La toile de Jouy doit son succès surtout à la qualité de ses matériaux et de ses motifs qui furent dessinés pour certains par les plus grands graveurs de l'époque. Durant ses dix premières années, la manufacture utilisait pour ses impressions des planches de bois gravées et enduites. Les toiles provenant de France, de Suisse ou des Indes étaient lavées, battues au fléau, séchées et passées à la calandre pour les aplanir. Des mordants étaient appliqués sur les toiles à l'aide des planches gravées puis celles-ci étaient plongées dans un bain de teinture à base de racine de garance qui révélait les couleurs aux endroits imprégnés de mordant. Certaines pièces recevaient ensuite un apprêt de cire et d'amidon avant d'être satinées à la bille d'agate ou de cristal. A partir de 1770, la planche de cuivre gravée en creux remplace la planche de bois et marque le début des impressions monochromes qui feront le succès de la toile de Jouy. A la fin du 18e siècle, la mécanisation par l'impression au rouleau de cuivre permet un gain de temps considérable. En 1783, Louis XVI octroie à l'entreprise de Oberkampf le titre de "Manufacture Royale" et celle-ci connaît son apogée en 1806. Cependant, de nombreuses autres fabriques d'impression sur tissu sont crées en France, dont les plus importantes se situent à Nantes, Orange, Bordeaux, Bourges puis Rouen et l'Alsace. Cet objet a appartenu au peintre, cinéaste et ethnologue Jean Palardy (1905-1991). Intéressé par le patrimoine canadien celui-ci s'est constitué une importante collection d'œuvres d'art ou d'artisanat qu'il achète au gré de ses voyages et recherches professionnelles. Si l'on connaît le nom de leur dernier propriétaire, le mode d'acquisition suivi par Jean Palardy et le manque d'informations sur sa collection nous empêchent souvent de connaître l'origine exacte et de retracer l'histoire matérielle des objets qui lui ont appartenu.
Longueur : 193 50
Largeur : 176 50
Unité de mesure linéaire : cm
Nombre d'objets : 1
Sujet ou image : scène de genre
végétal
Événements, lieux, personnes : Amérique française
Palardy, Jean (1905-1991)
Établissement : Musée des maîtres et artisans du Québec  Facebook-Musée des maîtres et artisans du Québec  YouTube-Musée des maîtres et artisans du Québec
Ville de l'établissement : Montréal, arrondissement Saint-Laurent
Province de l'établissement : Québec

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