signature
Nom de l'objet : | signature |
Artiste ou artisan : | Garnier, Jacques |
Catégorie de l'objet : | Objets de communication |
Sous-catégorie de l'objet : | Objet documentaire |
Matériaux : | plâtre |
Technique de fabrication : | coulé sculpté |
Numéro d'accession : | 2007.10.2 |
Nom de la collection : | collection permanente |
Province d'origine : | Québec |
Pays d'origine : | Canada |
Continent d'origine : | Amérique du Nord |
Pays d'utilisation : | Canada |
Continent d'utilisation : | Amérique du Nord |
Culture : | québécois |
Date de début de production : | 1955 po |
Date de fin de production : | 1998 an |
Période : | 20e siècle |
Description : | Un bloc de plâtre rectangulaire sur lequel a été inscrit la signature de l'artiste Jacques Garnier. |
Commentaires : | Jacques Garnier, un céramiste, sculpteur et designer québécois, est né à Plessisville en 1934. Il entre à l'École du Meuble en 1952 et obtient son diplôme en 1956 après les études de l'art céramique auprès de Pierre-Aimé Normandeau et Louis Archambault. En 1958, il fonde avec Paul Lajoie le studio l'Argile Vivante à Saint-Marc-sur-Richelieu leur but étant de concevoir et réaliser de la céramique utilitaire et décorative adaptée au milieu québécois. Paul Lajoie quitte l'atelier peu après et il est remplacé par Pierre Garnier, le frère de Jacques. L'Argile Vivante déménage sur une ferme à Beloeil et devient peu à peu un lieu de rencontre et de diffusion entre les céramistes et autres artisans de la province qui souhaitent moderniser le design québécois. Le tournant des années 1960 est favorable à ce type d'effervescence artistique: le régime de Maurice Duplessis prend sa fin en faveur de la Révolution tranquille et le renouveau liturgique de Vatican II permet la modernisation de l'art et l'architecture religieux. Garnier se met à réaliser des murales et des sculptures qui sont souvent destinées à des lieux religieux. Ses réalisations s'inspirent d'un design fort contemporain où les formes épurées et abstraites dévoilent les qualités tactiles des matériaux tout en respectant la fonction primaire de l'objet. Il est autant intéressé à réaliser des pièces utilitaires que décoratives ainsi que des éléments architecturaux. Le talent de Jacques Garnier ne passe pas inaperçu et les journaux canadiens lui font des éloges. Il voyage beaucoup pour échanger avec d'autres céramistes et pour exposer ses pièces à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Jacques Garnier fait produire plusieurs de ses modèles par Céramique de Beauce en introduisant à la compagnie un style d'esprit scandinave qui rompt complètement avec l'esthétique des anciens designers de l'entreprise. En 1964, sa série "Argile Vivante" produite en Beauce est sélectionnée par le Conseil national de l'esthétique industrielle à l'exposition d'ouverture du Design Index Centre de Toronto. La même série est exposée en été 1964 à la Triennale di Milano, et en juin, Garnier gagne avec sa théière le premier prix au concours du Conseil du thé du Canada. Il reçoit des offres des compagnies étrangères, mais il préfère que son service à thé soit produit par Céramique de Beauce. Les pièces de la série "Argile Vivante" sont vendues dans les boutiques d'artisanat, contrairement au reste de la production beauceronne qui n'y est pas acceptée à cause de son caractère plus industriel. Au total, on estime que Garnier aurait conçu près de 200 pièces pour Céramique de Beauce. Il a également travaillé pour d'autres compagnies et ateliers québécois dont Estriceram de Magog (actif entre 1973 et 1989), Génin-Trudeau (fondé en 1889, aujourd'hui Trudeau) et Sial à Laval (fondé en 1965). Jacques Garnier est choisi conseiller technique pour le Centre Artisanal de Palimé au Togo au début des années 1970 et il quitte Québec pour s'installer en Afrique jusqu'en 1973. Au Togo, il ne fait qu'enseigner mais collabore également à plusieurs projets artistiques et de développement. Une fois de retour dans son pays natal, il continue d'enseigner à côté de sa création artistique. En 1975, il participe à la fondation de Céramiste Canada et il est engagé également à l'organisme Métiers d'art du Québec qui devient plus tard le Conseil des métiers d'art du Québec. Dans les années 1980, Garnier approfondi ses connaissances techniques et théoriques en complétant une maîtrise en arts plastiques à l'Université du Québec à Montréal et explore les possibilités d'applications pédagogiques issues à l'émergence de l'informatique. Néanmoins, sa santé l'oblige de ralentir le rythme, et en février 1998, Jacques Garnier décède à Saint-Jean-Port-Joli. |
Hauteur : | 10 50 |
Largeur : | 30 80 |
Profondeur : | 4 50 |
Unité de mesure linéaire : | cm |
Nombre d'objets : | 1 |
Signature : | Inscrit sur l'un des côtés: Jacques Garnier. |
Établissement : | Musée des maîtres et artisans du Québec Facebook-Musée des maîtres et artisans du Québec YouTube-Musée des maîtres et artisans du Québec |
Ville de l'établissement : | Montréal, arrondissement Saint-Laurent |
Province de l'établissement : | Québec |
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