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bannière


Image - bannière
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Musée des maîtres et artisans du Québec
Tous droits réservés.
Nom de l'objet : bannière
Catégorie de l'objet : Objets de communication
Sous-catégorie de l'objet : Objet de cérémonie
Objet de procession
Objet religieux
Matériaux : fibre, synthétique
peinture, gouache ?
Technique de fabrication : peint
taillé
assemblé
cousu
noué
Numéro d'accession : 2007.11.165.1-3
Nom de la collection : collection permanente
Municipalité d'origine : Joliette
Province d'origine : Québec
Pays d'origine : Canada
Continent d'origine : Amérique du Nord
Municipalité d'utilisation : Joliette
Province d'utilisation : Québec
Pays d'utilisation : Canada
Continent d'utilisation : Amérique du Nord
Culture : québécois
Groupe religieux : catholicisme
Date de début de production : 1950 po
Date de fin de production : 1973 an
Période : 3e quart du 20e siècle
Description : La bannière est conçue pour être suspendue au moyen d'un ruban rouge qui est fixé aux extrémités d'une baguette de bois non peint. Celle-ci est insérée dans un fourreau de coton de couleur chamois cousu à la machine, au fil rouge, dans la partie supérieure au verso de la bannière. La bannière est montée de manière à être vue de face. Elle est faite d'un tissu synthétique satiné moiré rouge, et forme un long rectangle se terminant par une frange de 22 cm. Cette frange faite de fils synthétiques jaunes, est divisée en 22 noeuds de huit brins. Toutes les bordures ont été taillées au ciseau dentelé et peintes en jaune sur une largeur de 0,9 cm. La longueur de la bannière est occupée par une palme verte à 17 pointes. La dernière pointe du côté gauche est ployée. À la base de la palme se déroule en forme de "S", un phylactère sur lequel est inscrit en jaune : "GLORIA LAUS HONOR ET TIBI SIT". La peinture semble être de l'acrylique ou de la gouache; cette peinture a traversé le tissu à certains endroits. On remarque des traces de crayon qui laissent croire que l'on a tracé les motifs avant de les peindre. Elle fait partie d'un ensemble qui devait décorer la communauté pendant le Dimanche des Rameaux.
Commentaires : En 1861, l'Institut des Soeurs Adoratrices du Précieux-Sang est fondé par Aurélie Caouette (1833-1905), à St-Hyacinthe. Cette communauté appartient à un ordre contemplatif, le premier au Canada. Les membres de cette communauté se vouent à une vie de prière, de silence et de pénitence dans l'adoration du Précieux-Sang. La Maison Mère a essaimé au Québec, au Canada, aux États-Unis, à Rome, à Cuba, en Chine et au Japon. Sur un total de 42 monastères, 11 fondations sont attribuées à Mère Catherine-Aurélie. Vers 1896, des démarches sont entreprises afin de fonder un monastère du Précieux-Sang, à Joliette. Ce n'est qu'en 1907 que six religieuses et une novice de la Maison Mère de St-Hyacinthe vont venir occuper un bâtiment expressément construit pour leur venue. Le monastère aura pour vocable Notre-Dame-de-la-Paix. La première supérieure fut Mère St-Jean-de-la-Croix, (Marie-Salomé Poirier d'Orsonnens, 1858-1942). Le monastère est devenu une abbaye bénédictine en 1973. Cette bannière a été confectionnée à Joliette et fait partie d'un ensemble décoratif dédié au Christ. Nous retrouvons peints sur chaque pièce, des motifs et/ou inscriptions reliés aux fêtes liturgiques du cycle pascal (Pâques, Dimanche des Rameaux, Vendredi saint,...), ou encore en relation avec les célébrations reliées à la Croix Glorieuse et au Précieux-Sang. À l'endos des bannières, il y a parfois des inscriptions notées au crayon qui nous permettent de replacer les bannières à un emplacement précis pour la célébration des fêtes liturgiques. Une série de 8 bannières décorées d'une palme jaune porte des inscriptions relatives à la liturgie du Dimanche des rameaux. Celle-ci se déroule en quatre temps, la bénédiction et la distribution des rameaux, la procession et la messe. Voici ce que nous pouvons lire sur les phylactères déroulés au pied des tiges de rameau peintes sur les bannières; d'abord le texte du chant d'entrée de la première partie de la liturgie qui consiste en la bénédiction des rameaux : "Hosanna Filio David, Benedictus qui venit in Nomine Domine, Rex Israël ! Hosanna in Excelsis"; puis les versets suivants, tirés de l'hymne Gloria, laus : "Gloria, laus et honor tibi, Rex, Christe Redemptor". La traduction se lit come suit : "Hosanna au Fils de David, Béni celui qui vient au nom du Seigneur, O Roi d'Israël ! Hosanna au plus haut des Cieux; Gloire, louange et honneur à toi, Christ-Roi Rédempteur", que le choeur chante à la fin de la procession. Le rameau symbolise l'immortalité de la gloire des héros. Cette tradition qui vient de la culture orientale a été reprise dans le culte catholique pour symboliser l'entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. Dans les missels nous pouvons lire ce qui suit sur le Dimanche des rameaux : "Le double enseignement de cette Fête est en effet la victoire du Christ-Roi sur le démon, le péché, la mort, et l'effusion de sa grâce rédemptrice sur tous les hommes". Après la cérémonie, la tradition veut que le rameau soit placé sur le crucifix de la maison. Au Québec, il était coutume de remplacer la palme par une branche de sapin.
Fonctions : décoration murale; fêtes liturgiques
Hauteur : 228
Largeur : 25,7
Unité de mesure linéaire : cm
Nombre d'objets : 1
Nombre de parties composantes : 3
Nom des parties composantes : bannière
baguette
ruban
Sujet ou image : écriture
religion
végétal
Signification iconographique : prière; phylactère; palme
Événements, lieux, personnes : Monastère Notre-Dame-de-la-Paix
Soeurs Adoratrices du Précieux-Sang
Joliette
Translittération de l'inscription : recto, b.c. : GLORIA/LAUS/ET HONOR/TIBI/SIT; verso, g. : Crucifix -1- côté Ste Vierge; verso, sur le fourreau : Crucifix -1- du côté Ste Vierge
Établissement : Musée des maîtres et artisans du Québec  Facebook-Musée des maîtres et artisans du Québec  YouTube-Musée des maîtres et artisans du Québec
Ville de l'établissement : Montréal, arrondissement Saint-Laurent
Province de l'établissement : Québec

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