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Notice catalographique « Dessins contemporains sur des papiers d'usage courant, Musée national d'art moderne, cabinet d'arts graphiques : la désacidification par contact est-elle possible? »

Titre
Dessins contemporains sur des papiers d'usage courant, Musée national d'art moderne, cabinet d'arts graphiques : la désacidification par contact est-elle possible?
Auteur ou éditeur
Desclouds, Christelle
Lieu de publication
Paris
Maison d'édition
Institut français de restauration des oeuvres d'art
Date de publication
2001
Collation
1 volume (pagings divers) : illustrations ; 30 cm
Résumé
  • Deux groupes de dessins du cabinet d'Arts graphiques du Musée national d'Art moderne font l'objet de l'étude : cinq dessins sont de l'artiste hongroise Judit Reigl (1923-), et datent de la fin des années 1950. Dix dessins sont de l'intellectuel et sémiologue français Roland Barthes (1915-1980), et datent des années 1972-1976. Réalisés sur des papiers très divers, ils ont fait l'objet d'une étude sur le papier de fabrication industrielle, principalement sur des papiers dont l'usage fut détourné par ces artistes. Les altérations de ces dessins sont une forte acidité, la présence de foxing, la présence de différents adhésifs modernes (scotch Magic tape, scotch double face, papier kraft gommé, scotch- crêpe, colle en aérosol), des déchirures. L'acidité vient à la fois de la qualité de certains supports, et aussi de conditions de conservation. Ne pouvant pas effectuer de désacidification aqueuse, l'étude technico-scientifique consiste en une recherche sur la désacidification par contact. Des papiers permanents sont mis en contact pendant deux mois sous deux humidités relatives différentes avec des papiers acides. L'évolution du papier acide est connue par une mesure de l'indice d'acide : l'un des deux papiers permanent permet en quelques semaines de diminuer l'acidité du papier. Les œuvres de Judit Reigl et de Roland Barthes sont donc mises en contact pendant un mois avec ce papier afin de diminuer leur acidité.
  • Two groups of drawings from the National Museum of Modern Art's graphic arts cabinet are studied: five drawings by the Hungarian artist Judit Reigl (1923-), and date from the end of the years 1950. Ten drawings are from the French intellectual and semiologist Roland Barthes (1915-1980), and date from 1972-1976. Produced on very diverse papers, they were the subject of a study on industrial paper, mainly on paper whose use was diverted by these artists. The alterations of these drawings are a strong acidity, the presence of foxing, the presence of various modern adhesives (Scotch tape, double-sided tape, gummed kraft paper, scotch-crepe, aerosol glue), tears. Acidity comes both from the quality of some media, and also from storage conditions. Not being able to carry out aqueous deacidification, the technical-scientific study consists of a research on deacidification by contact. Permanent papers are contacted for two months under two different relative humidities with acidic papers. The evolution of acid paper is known by a measurement of the acid number: one of the two permanent papers allows in a few weeks to reduce the acidity of the paper. The works of Judit Reigl and Roland Barthes are put in contact for a month with this paper to reduce their acidity.
Notes
Mémoire de fin d'études, Institut français de restauration des oeuvres d'arts (IFROA) [Institut national du patrimoine INP], Paris, France
Autres titres
[Contemporary drawings on common paper, Musée national d'art moderne, cabinet d'arts graphiques : is contact deacidification possible?]
Langue
French = Français
Sujet
  • Drawing - 20th century - Conservation and restoration
  • Dessin - 20e siècle - Conservation et restauration
Pays
France
Type de document
Monograph = Monographie
Localisation
NC 95 .D47 2001
Clé
18626
Collection
Catalogue
Date de modification :