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robe


Nom de l'objet : robe
Artiste ou artisan : Bernier, André
Type de l'objet : cocktail
Catégorie de l'objet : Objets personnels
Sous-catégorie de l'objet : Habillement : vêtement de dessus
Discipline : ethnohistoire
Matériaux : fibre
Technique de fabrication : cousu, à la machine
cousu, à la main
taillé
assemblé
Numéro d'accession : 2011.20.02
Municipalité d'origine : Montréal
Province d'origine : Québec
Pays d'origine : Canada
Continent d'origine : Amérique du Nord
Municipalité d'utilisation : Montréal
Province d'utilisation : Québec
Pays d'utilisation : Canada
Continent d'utilisation : Amérique du Nord
Date de début de production : 1960
Date de fin de production : 1960
Période : 3e quart du 20e siècle
Commentaires : Enfant, André Bernier (1er novembre 1935 - 3 juillet 2011) fait des mini-défilés, confectionne des robes en papier et s'amuse à transformer les vêtements. Il commence à coudre à l'âge de 14 ans. Il suit des cours de patronniste et de chapellerie à l'École des Hautes Études Commerciales, sur la rue Viger, près de la rue Berry. Vient d'une famille de huit enfants: 4 garçons (Réal, Jules, Pierre, André) et 4 sœurs (Cécile, Huguette, Denise, Diane). Diane Bernier: A travaillé le plus longtemps pour son frère. Elle faisait les finitions main, les achats et aussi du perlage lorsque sa sœur Denise était débordée. Denise Bernier Loiseau : Elle perlait les robes. Huguette Bernier Asselin : La seule fille de la famille qui n'aime pas la couture. Elle s'occupait des achats. À l'été 1955, alors qu'il n'a que 19 ans, il réalise la robe de mariée de sa sœur Cécile Bernier Montpetit. Peu à peu, il développe une clientèle qu'il reçoit à la maison. André Bernier a, au début de sa carrière, également travaillé pour un tailleur qui réalisait des vêtements dédiés à l'exportation. À l'époque, un homme faisant de la couture était mal perçu, impliquant une attitude efféminée. Roger Bernier, le père du couturier ne parlait jamais du métier de son fils. Un ami, remarquant l'élégance de sa femme (Georgette Dandurand Bernier) demanda où elle se procurait de si belles robes. Le père parla des réalisations de son fils et la réaction fut alors positive. André Bernier n'a jamais lancé de collection, il était simplement inspiré et à l'écoute de ses clientes. Celles-ci arrivaient parfois avec leur propre tissu, souvent acheté chez Bianchini Ferrer (Square Phillips) ou bien chez Madame Ming (avenue Greene, près de la Maison de couture Serge & Réal). Le couturier s'approvisionnait également à ces endroits. Il a aussi utilisé des tissus du renommé tisserand québécois Lucien Desmarais. André Bernier a réalisé les uniformes des hôtesses du Pavillon du Québec à l'Expo 67'. Il faisait de tout : robes, ensembles, maillots de bain, réparation de manteau de fourrure, etc. Il a créé plusieurs robes de mariée, dont certaines pour des amies (Muguette) et pour ses sœurs (Cécile 1955, Denise 1960, Huguette, ?). Il a également réalisé des robes de marié pour ses nièces dans les années 1980. Il a souvent récupéré ses robes de mariée les transformant en nouvelles toilettes, ex : Madame Carle (photo archives) et sa sœur Huguette. Il a aussi fait du recyclage de vêtements (transformation), surtout pour sa famille. Tout était fait main : ourlets, fermoirs, perlage, appliqués. Bernier avait un salon-atelier sur le boulevard Pie IX, puis sur la rue Sainte-Catherine dans Hochelaga-Maisonneuve et par la suite sur la rue Saint-Denis (en face du théâtre Saint-Denis) à Montréal. Il n'a jamais réellement eu pignon sur rue, puisqu'il n'avait pas d'enseigne extérieure. Il ne griffait pas ses vêtements et fonctionnait de bouche à oreille, les clientes satisfaites se passant le mot et distribuant sa carte d'affaire. Il n'a jamais eu de collaboration avec un autre couturier. Il travaillait seul, souvent de nuit. Il embauchait deux couturières régulières, dont Henriette Perron qui travailla 40 ans à ses côtés. Il recevait également l'aide de stagiaires en couture. André Bernier était célibataire, sans enfants. Il a cependant eu une relation avec une femme durant 14 ans. Il était un homme discret qui ne cherchait pas les honneurs ni la compétition. Il ne faisait pas grand cas lorsqu'on parlait de lui dans les journaux. Il était un travailleur acharné, qui adorait son métier et qui l'a pratiqué jusqu'à la fin de sa vie. Les clientes pouvaient faire couvrir leurs chaussures avec le même tissu que leur tenue chez un cordonnier italien, au coin de la rue Beaubien et du boulevard Saint-Michel (aujourd'hui fermé), ou bien à la boutique Au Talon d'or, qui était située au coin de l'avenue Mont-Royal et de la rue De Laroche. Le couturier recommandait ces endroits de même que les services de la modiste Rose St-Jacques.
Nombre d'objets : 1
Établissement : Musée du costume et du textile du Québec  Facebook-Musée du costume et du textile du Québec  Twitter-Musée du costume et du textile du Québec 
Ville de l'établissement : Montréal
Province de l'établissement : Québec

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