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baiser de paix


Image - baiser de paix Image - baiser de paix
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Musée des maîtres et artisans du Québec
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Nom de l'objet : baiser de paix
Catégorie de l'objet : Objets de communication
Sous-catégorie de l'objet : Objet de cérémonie
Objet de dévotion
Objet religieux
Matériaux : métal, laiton
Technique de fabrication : moulé
coulé
Numéro d'accession : 1984.44
Nom de la collection : collection permanente
Pays d'origine : France ?
Continent d'origine : Europe ?
Culture : français ?
Groupe religieux : catholicisme
Date de début de production : 1600 po
Date de fin de production : 1799 an
Période : 17e siècle
18e siècle
Description : Petite plaque de laiton en forme d'encadrement cintré dans le haut qui représente, en bas-relief, un personnage féminin en buste qui serait la Vierge Marie. Au dos, il y a une poignée rivetée, à laquelle a été soudé un support fait d'une bande de cuivre, et qui peut servir de pied pour exposer verticalement l'image.
Commentaires : Le baser de paix, également appelé instrument de paix, du latin « instrumentum pacis », osculatoire, du latin « osculum » (le baiser), ou parfois Agnus Dei, se présente toujours comme un petit tableau en matériau précieux, ornementé d'une scène en lien avec le thème de la Passion ou bien un saint particulier. Conservé dans l'église, il est le plus souvent disposé à la verticale, sur le côté droit du gradin. Une petite poignée, fixée à l'endos permet de le tenir dans sa position mais aussi de s'en saisir pour le porter et le présenter face aux fidèles. Présenté pendant la messe, avant le moment de la communion, tous les fidèles sont invités à venir le baiser en signe de paix, pour marquer la réconciliation avec Dieu et avec leur prochain. Il est essuyé après chaque baiser par un linge spécifique, attaché à l'anse par laquelle on le retient. L'objet comme son usage trouvent leur origine dans la tradition du baiser comme signe de fraternité et de réconciliation. Les premiers chrétiens, se donnaient un baiser de paix avant de communier. Le rite d'échanger celui-ci via l'instrument de paix est apparu au 14e siècle mais n'est plus pratiqué aujourd'hui. De même, le Vendredi saint et après le chemin de croix, les fidèles pouvaient baiser une croix présentée par le prêtre. Cet instrument de paix a appartenu à Jean Palardy (1905-1991) qui l'a offert au musée en 1984. Peintre, cinéaste et ethnologue ayant fait ses armes aux côtés de Marius Barbeau dans les années 1930, Jean Palardy a travaillé comme consultant pour un grand nombre de sites historiques et musées d'histoire au Québec, tels le Musée McCord ou le Château Ramezay. Il a participé entre autres à la restauration de la forteresse de Louisbourg ou encore à celle du manoir Jacques-Cartier à Saint-Malo. Érudit en histoire, familier des archives et du passé de son pays, Palardy interroge sans cesse la culture matérielle du Canada français pour redécouvrir son passé. Son intérêt pour le patrimoine canadien l'a incité à se constituer très tôt une importante collection d'objets qu'il achète au gré de ses voyages ou commande à des particuliers. En travaillant pour diverses institutions qui lui demandent d'acquérir en leur nom des objets témoignant du passé national, il découvre des trésors d'artisanat qu'il acquiert pour lui-même. Entre 1971 et 1986, Jean Palardy et son épouse Jori Smith ont cédé au Musée des Maîtres et Artisans du Québec, anciennement Musée d'art de Saint-Laurent dont Palardy comptait le directeur Gérard Lavallée parmi ses proches amis, 261 objets issus de leur vaste collection parmi lesquels figure cet instrument de paix. Si l'on connaît le nom de son dernier propriétaire, le mode d'acquisition suivi par Jean Palardy et le manque d'archives et d'informations sur cet instrument de paix nous empêchent d'en connaître l'origine exacte et d'en retracer l'histoire matérielle. L'iconographie de la Vierge est très fréquente pour ce type d'objet et son style permet d'affirmer qu'il a vraisemblablement été réalisé en France au 17e ou 18e siècle, mais rien ne permet de déterminer, à ce jour, s'il fut acquis par Jean Palardy au Québec ou bien s'il l'a lui-même ramené d'Europe où il a séjourné à de multiples reprises. En outre, P. P. Béchart, commanditaire de l'objet dont le nom est inscrit au dos de celui-ci, n'a pas pu être identifié.
Fonctions : Objet de dévotion que les fidèles embrassent en signe de paix.
Hauteur : 13,3
Largeur : 9,6
Profondeur : 4,2
Unité de mesure linéaire : cm
Nombre d'objets : 1
Sujet ou image : personnage
religion
Événements, lieux, personnes : Nouvelle-France
Amérique française
Palardy, Jean (1905-1991)
Translittération de l'inscription : au verso, b. c. : DONNÉ P.P. BÉCHART.
Établissement : Musée des maîtres et artisans du Québec  Facebook-Musée des maîtres et artisans du Québec  YouTube-Musée des maîtres et artisans du Québec
Ville de l'établissement : Montréal, arrondissement Saint-Laurent
Province de l'établissement : Québec

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